Les craintes d’un ‘Doomsday’ quantique pour Bitcoin sont exagérées, selon la recherche d’a16z
Selon un rapport de recherche d'a16z, les craintes d'une apocalypse quantique pour Bitcoin sont exagérées. Le document soutient que les timelines pour un ordinateur quantique capable de casser la cryptographie (CRQC) sont souvent surestimées, et qu'un tel système est improbable avant 2030. Le vrai risque pour les blockchains ne serait pas un effondrement soudain ("Q-Day") mais une migration longue et complexe vers des signatures post-quantiques.
L'auteur, Justin Thaler, distingue la menace pour le chiffrement (urgent pour les données à long terme) de celle pour les signatures (moins urgente car elles ne protègent pas des données rétroactives). Pour Bitcoin spécifiquement, il identifie des défis : une gouvernance lente, un débit de transactions et la nécessité pour les propriétaires de migrer activement leurs fonds. Il met également en garde contre une adoption précipitée de schémas post-quantiques immatures.
Cependant, l'analyse a16z est vivement contestée par des experts comme Nic Carter et Alex Pruden. Ceux-ci estiment que la menace est plus proche, les progrès quantiques plus rapides (citant des systèmes à atomes neutres de 6000+ qubits) et la migration bien plus difficile que ne le suggère a16z. Pruden argue que les blockchains, avec leurs clés publiques liées à une valeur visible, sont des cibles de choix et que leur migration nécessitera un consensus global, ce qui prendra des années. Il conclut qu'il est urgent de commencer les travaux dès maintenant.
bitcoinistIl y a 6 h